"Cet été ne sera pas le même que d'habitude, mais il n'y a aucune raison de le perdre complètement au profit du tourisme", a déclaré ce mercredi Margrethe Vestager, commissaire européenne à la concurrence, dans le cadre de son discours dans lequel a été dévoilé le plan de réactivation en 3 phases. du secteur du tourisme dans l'UE, ainsi que les recommandations de la Commission européenne dans ce domaine. Les recommandations de Bruxelles sont intervenues alors que certains pays avaient déjà pris leurs propres mesures dans ce domaine. Dans le cas de l'Espagne, une quarantaine obligatoire de 2 semaines pour tous ceux qui arrivent de l'étranger a été annoncée à partir du 15 mai. Bruxelles considère cette mesure inutile : si d'autres pays prennent des mesures appropriées pour assurer la sécurité sanitaire, cette quarantaine ne sera pas nécessaire. La Commission européenne a proposé la création de "couloirs de sécurité" entre les pays qui ont une situation épidémiologique similaire, et a annoncé un plan en 3 phases pour réactiver le secteur du tourisme. Bruxelles insiste sur le fait que le processus de relance doit se dérouler "de manière coordonnée, consensuelle et non discriminatoire". Ce n'est que dans ce cas qu'il sera possible d'économiser au moins une partie de la prochaine saison estivale dans l'UE, où l'industrie du tourisme représente 10 % du PIB.

  • Phase 1. Dans la première phase, les mouvements doivent être limités de la même manière qu'actuellement.
  • Phase 2. Dans la phase suivante, les citoyens des États ayant une situation épidémiologique similaire pourront se rendre dans ces pays.

Afin de déterminer qu'un pays est prêt à entrer dans une nouvelle phase, Bruxelles, et plus particulièrement l'Agence européenne de contrôle des maladies (ECDC), procédera à une évaluation approfondie de la situation sur son territoire sur la base des données fournies par son gouvernement. Cependant, il n'existe pas encore de critères unifiés pour évaluer la situation épidémiologique et chaque pays utilise son propre système. La communication entre les pays pour la deuxième phase sera effectuée à l'aide de véhicules offrant le niveau de sécurité maximal. C'est-à-dire, par exemple, si un corridor de sécurité est établi entre l'Allemagne et la Grèce, le mouvement ne pourra s'effectuer que par voie aérienne, ce qui évitera de franchir les frontières des pays qui ne sont pas reliés par le corridor.

  • Phase 3. La troisième phase implique un retour à la normale dans tout l'espace Schengen.

Bruxelles recommande la distanciation sociale et l'utilisation de masques dans tous les modes de transport et propose des protocoles sanitaires pour les hôtels et autres types d'hébergements touristiques. De plus, il est nécessaire de renforcer les mesures d'hygiène, d'assurer une bonne ventilation dans les espaces clos et de surveiller la distanciation sociale dans les espaces communs. Dans le même temps, Bruxelles reconnaît qu'il y a des endroits où il est très difficile de maintenir la distance requise, par exemple dans les avions. Dans le même temps, la Commission européenne ne propose pas de laisser le siège du milieu inoccupé, cependant, les passagers et les membres d'équipage doivent porter des masques et une bonne ventilation doit être assurée dans la cabine.

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