Le ministère espagnol de l'Intérieur a publié une nouvelle instruction pour la police et unifié les critères d'action en relation avec le phénomène des "okupas" en cas de saisie du logement principal et du logement secondaire. Désormais, les forces de l'ordre ont le droit de procéder à l'expulsion immédiate des envahisseurs de logements et à leur détention lorsqu'ils sont pris en flagrant délit sans avoir besoin de procédures judiciaires. Le concept de red handing joue un rôle clé dans cette affaire. Les policiers inscrivent au protocole les faits de bris de fenêtres et de portes, le témoignage du propriétaire de l'appartement et des voisins, ainsi que des données sur la consommation illégale d'eau et d'électricité. Ces faits serviront de preuve principale que nous parlons d'entrer par effraction dans une maison avec un cambriolage et sa capture. Dans le même temps, il est souligné qu'aucun délai ne pourrait empêcher une action policière immédiate. Peu importe si 24, 48 heures ou plus se sont écoulées depuis que les "okupas" sont entrés dans la maison, l'essentiel est le cambriolage. Ainsi, l'ancien schéma utilisé par les "okupas" – entrer dans le logement et attendre 24 à 48 heures, après quoi il n'était plus possible de les expulser – ne fonctionnera plus. Le nouveau "Protocole pour les actions des membres des forces et organes de sécurité de l'État en cas d'occupation illégale de biens immobiliers" a été signé jeudi 17 septembre par le secrétaire d'État à la Sécurité Rafael Perez. Le même jour, le ministre de l'Intérieur Fernando Grande-Marlaska a annoncé l'adoption de ce protocole dans le cadre d'un discours au Congrès. Comme l'expliquent des sources du ministère des Affaires étrangères, les nouvelles instructions contiennent des instructions simples et claires que les policiers doivent suivre lorsqu'il s'agit de saisir des biens. Le protocole a été adopté en réponse à l'instruction 1/2020 concernant le phénomène des "ocupas" récemment émise par le procureur général espagnol. Cette instruction parle d'accélérer et de simplifier le processus d'expulsion des « okupas » en cas d'occupation d'un logement habité – c'est-à-dire un logement que son propriétaire utilise, et peu importe qu'il s'agisse de sa résidence permanente ou d'une résidence secondaire (par exemple, une résidence d'été). Aussi, pour lutter contre les « okupas », une autre mesure supplémentaire a été mise en place : l'application Alertcops d'alerte de la police disposera désormais d'une fonction spéciale pour signaler la pénétration dans les logements et sa capture.

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