La pandémie de coronavirus , qui a englouti plus de 160 pays du monde, a contraint le gouvernement espagnol à apporter certains ajustements à sa politique et à se tourner vers la population du pays. Un certain nombre de mesures d'urgence visant à soutenir les segments les plus vulnérables de la population ont déjà été adoptées par le Conseil des ministres, et il est probable que d'autres projets de loi suivront dans un avenir prévisible, qui visent à minimiser tous les effets négatifs de la pandémie .

Lumière, gaz, eau

Tout d'abord, il est strictement interdit à toutes les entreprises intervenant dans la fourniture de services d' électricité , d'eau, de gaz et de télécommunications d'arrêter leur fourniture en cas de non-paiement des dernières factures. Afin d'indemniser ces entreprises d'éventuelles pertes et d'assurer leur bon fonctionnement, le gouvernement allouera un total de 600 millions d'euros. Auparavant, cette règle ne s'appliquait qu'aux familles en dessous du seuil de pauvreté, mais maintenant elle s'applique à tout le monde sans exception.

Louer

La possibilité de paiement différé pour les locataires de biens immobiliers, qui a été introduite en France et au Canada, est également envisagée, cependant, compte tenu de la situation en Espagne, une telle mesure est peu susceptible d'être prise. Le fait est qu'une telle décision peut causer des dommages irréparables aux familles qui vivent de la location de logements ou de locaux commerciaux. Selon l'Association Professionnelle des Experts Immobiliers (APEI), 80% des propriétés espagnoles à louer appartiennent à des particuliers. À cet égard, les autorités espagnoles insistent sur le fait qu'elles ne peuvent alléger la charge financière d'une catégorie de citoyens au détriment d'une autre. Néanmoins, certaines mesures à cet égard seront encore prises, mais on ne sait pas encore lesquelles.

impôts

La législation fiscale sera également modifiée : les entrepreneurs et les entreprises réalisant un chiffre d'affaires inférieur à 6 millions d'euros et une dette fiscale inférieure à 30 000 euros bénéficieront d'un plan de versement sans intérêt pendant six mois. De plus, les entrepreneurs individuels touchés par la crise seront exonérés du paiement des cotisations sociales, tout comme les entreprises qui ne licencient pas leurs salariés, mais recourent au régime ERTE. Il s'agit d'un régime en vertu duquel l'entreprise suspend temporairement les contrats de travail de tout ou partie de son État, tandis que les salariés peuvent demander des allocations de chômage pour la période correspondante. Dès la fin de cette période, les salariés reprendront le travail et leur contrat de travail sera renouvelé.

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