Face à l'incertitude économique, aux difficultés à obtenir des prêts hypothécaires et à la hausse constante des taux d'intérêt, certains acheteurs potentiels qui ont déjà commencé à chercher un logement en Espagne décident de reporter leurs projets. Cependant, dans le même temps, de plus en plus de petits investisseurs et de petits épargnants, confrontés à une perte continue de pouvoir d'achat, investissent dans l'immobilier espagnol . Aujourd'hui, les investisseurs prennent une décision plus éclairée sur l'achat d'une maison que par le passé. Ainsi, dans la période de 2019 à 2022, la proportion d'Espagnols à la recherche d'un logement depuis 1-2 ans ou plus a augmenté, et dans le même temps, le nombre de personnes qui recherchent depuis moins de six mois ou un année a diminué. La plupart d'entre eux (environ 90%) préfèrent le "secondaire", environ 70% ont besoin d'attirer des prêts hypothécaires et 60% des prêts émis ont un taux d'intérêt fixe. Selon le XII Real Estate Barometer, 68% des agents immobiliers interrogés pensent que les prix resteront stables ou augmenteront légèrement de 5 à 10% dans les mois à venir, alors qu'auparavant 87% des répondants étaient de cet avis. Il est probable qu'une éventuelle baisse des prix incitera les acheteurs plus économes à décider d'acheter une maison durant cette période. Madrid est l'endroit préféré pour investir, suivi de Malaga, Valence et, juste derrière, Barcelone. Néanmoins, les investisseurs, notamment étrangers, maintiennent leur intérêt pour cette ville à un niveau quasiment inchangé. Les dernières données du Conseil général des notaires montrent qu'au second semestre 2021, les non-résidents représentaient 45,2% de toutes les transactions effectuées par des étrangers, soit 64,5% de plus qu'à la même période de l'année précédente. De plus, les étrangers non-résidents ont de nouveau acheté des logements beaucoup plus chers (coût moyen de 1 m² – 2481 euros) que les résidents (1567) et les citoyens espagnols (1503).

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