Début juillet 2019, le ministère espagnol du Développement a mis à jour les données sur le stock de logements invendus en Espagne, qui s'est formé lors du boom du marché immobilier et a longtemps été l'un des problèmes les plus graves de l'économie espagnole. Les propriétés résidentielles invendues en Espagne sont à leur plus bas niveau depuis 2008, selon de nouvelles données. Fin 2018, ce nombre était de 459 876, soit 3,6 % de moins qu'en 2017. 2018 a été la neuvième année consécutive d'une réduction constante du stock de logements invendus. Rappelons que le chiffre maximum a été atteint en 2009, lorsque le nombre de propriétés invendues s'élevait à 649 780. Et ici, nous ne parlons que de nouveaux bâtiments, et si vous ajoutez ici des logements secondaires, le nombre dépassera les deux millions (en 2017, il est tombé à 1,2 millions). Entre 2005 et 2009, le surplus de nouvelles propriétés en Espagne a augmenté de 3,3 fois. Au cours de ces années, le secteur immobilier semblait «insatiable» et le nombre de propriétés a augmenté de près de 233%. Seuls 29% du volume de biens immobiliers entrés sur le marché au fil des ans ont réussi à se vendre au cours de la période de 2005 à 2013. Les experts du marché se sont jusqu'à présent abstenus de faire des prévisions précises concernant la liquidation de l'immobilier excédentaire en Espagne. Si le rythme est le même qu'aujourd'hui, le processus prendra encore un demi-siècle. En outre, les experts estiment qu'il existe un excédent permanent (à la fois de bâtiments de seconde main et neufs), qui ne sera probablement jamais vendu. On parle d'environ 400 000 propriétés situées dans des zones avec très peu ou pas de demande. Ces zones sont généralement situées à l'intérieur des terres, loin des grandes villes et des lieux d'intérêt touristique. Une partie importante de ces objets est constituée de nouveaux logements. Et la durée moyenne de sa vente est presque le double de la durée de vente d'un logement secondaire : 4,5 ans contre 2,5. Selon les statistiques du ministère espagnol du Développement, 49% du flux de ces biens immobiliers est concentré dans trois régions: la Communauté valencienne – 86 137 objets (18,7%), la Catalogne – 73 048 et l'Andalousie – 69 327. Dans quatre autonomies, le surplus de logements invendus est minime : Asturies – 10 084, Îles Baléares – 9290, La Rioja – 8981, Pays Basque – 3747.
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